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LATINO 2017
01
Jul
2017

LATINO 2017

Deux orchestres sur scène vont vous proposer une musique latino rythmée qui vous entrainera  pendant toute la soirée:

affiche Soirée Latino

MusicaClam’Art continue d’explorer les différents genres musicaux pour vous proposer une grande soirée Latino avec la participation de deux formations :Paz Antiguana et Suerte Nueve vous entraineront dans les rythmes endiablés du meilleur de cette musique nourrie du mélange des cultures.

À New-York à la fin des années 60, le boogaloo c’est le chaînon manquant entre la soul et la salsa, l’enfant illégitime des musiques noires américaines et afro-caribéennes, un pont entre les communautés grâce à une musique de danse accessible et efficace : Pete Rodriguez, Joe Cuba, Joe Bataan, Johnny Colon et tant d’orchestres…
Paz Antiguana a repris ce flambeau en 2011 à Montreuil et a sorti deux 45 tours en 2014.
Après une pause, le groupe a aujourd’hui élargi son illustration de la musique latine des années 60 : de la créolisation des Loups noirs d’Haïti au psychédélisme de Santana en Californie…

Suerte Nueve c’est la fête latine sur scène portée par 11 musiciens regroupant percussions, piano, basse, trompette, saxophones et un chanteur à la voix exceptionnelle.
Venus du jazz, du rock ou encore du reggae, c’est leur passion commune pour la salsa dura des années 70 qui les a réunis. Leur répertoire vous fera découvrir cette période riche de rencontres artistiques et de créations musicales, reprenant les titres phares d’artistes comme Ray Barretto ou encore Tommy Olivencia.
Depuis octobre 2014, Suerte Nueve dégage une incroyable énergie partout où le groupe se produit devant un public de plus en plus nombreux pour vivre la fête latine et danser la salsa.

PAZ ANTIGUANA:

SUERTE NUEVE:

Ce qu’on appelle aujourd’hui salsa est un terme aussi large que jazz ou rock. Difficile à définir et sujet à controverses, ce complexe musical est une fusion de plusieurs genres musicaux, d’où le nom de « salsa » qui signifie « sauce » (un mélange de plusieurs ingrédients). Il est issu de nombreux rythmes tels que le son, le mambo et la guaracha de Cuba, la plena et la bomba de Porto Rico, et de différents styles tels que la charanga, le conjunto (en), le sexteto et d’autres. Mais il est principalement basé sur une fusion de son montuno et de mambo. Les premières chansons sont Dónde estabas anoche (1925, Ignacio Piñeiro), Don lengua et Échale salsita (1933, Ignacio Piñeiro). Par confusion ou par but commercial, on utilise parfois le terme « salsa » pour y englober d’autres genres incompatibles tel que le merengue, le cha-cha-cha, voire la latin house, la cumbia, la bachata. En 1952 José Curbelo écrit les chansons « La familia », « Sun Sun Babae » et « Mambo cha cha cha »; en 1955 le chanteur cubain Cheo Marquetti forme le groupe « Conjunto salseros » après une expérience de travail au Mexique, et compose les chansons Sonero et Que no muera el son. Dans cette période aussi Benny Moré compose des jolies chansons (Castellano, que bueno baila usted, Vertiente Camaguey, Son guajiro et Santa Isabel de las layas).

Le terme salsa englobe cette variété de styles rythmiques et de formes musicales. Pour étudier les racines de la salsa, nous devons nous tourner vers Cuba à cause de ses contributions énormes à ce type de musique. Des pays comme les États-Unis, Porto Rico, le Venezuela, le Mexique, la Colombie et la République dominicaine ont aussi contribué au développement de la salsa, mais c’est à Cuba que furent développées ses bases.

Techniquement, la salsa peut être décrite comme un terme général qui regroupe toutes ces musiques, lesquelles sont toutes structurées autour d’une cellule rythmique appelée clave. Ce qui distingue le rythme de la salsa est cette structure rythmique dans laquelle présence et rythme sont strictement maintenus par les musiciens et les arrangeurs, qui créent ainsi une base rythmique unique dans les styles musicaux d’origine afro-caribéens.

La musique cubaine est une fusion d’harmonies, de mélodies, de rythmes et d’instruments d’Afrique et d’Europe. Cette fusion continue d’éléments dès le XVIe siècle a donné naissance à une multitude complexe et fascinante de formes musicales, donnant à la salsa sa variété d’aspects, d’instrumentations, de pas de danse, de formes poétiques, de structures et de phrases rythmiques et mélodiques.

Un facteur majeur dans le développement de la salsa est sa connexion profonde avec plusieurs styles de percussion, ceci plus particulièrement à Cuba, où les peuples africains réduits en esclavage purent préserver leurs traditions sacrées et séculaires de percussion. Un élément unique de cette tradition est le lien entre musique naturelle, telle le punk ou le rock, et langage où la parole s’étend au-delà du morceau pour devenir un instrument.

Cette intégration de la percussion dans la culture populaire est peut-être la caractéristique dominante des musiques afro-cubaines—et de toutes les musiques afro-centristes.

L’héritage rythmique de la salsa est directement lié à la musique populaire cubaine. D’importance particulière à cet égard sont les formes connues comme rumba, son et danzón, lesquelles représentent la consolidation d’éléments séculaires et religieux africains et européens.

 

 

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